Dix bonnes raisons d’investir à Wallis et Futuna

L’archipel de Wallis et Futuna se définit comme le Territoire français le plus éloigné de la Métropole, son économie et sa fiscalité atypiques le distinguent des autres collectivités ultramarines.

Les acteurs économiques bénéficient du support de la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Métiers et de l’Agriculture de Wallis et Futuna (CCIMA), une structure inédite dans ses attributions et son fonctionnement, adaptée au statut particulier Territoire.

Mata Utu, chef lieu de Wallis et futuna

 

Voici quelques bonnes raisons d’investir à Wallis et Futuna :

La population Wallisienne et Futunienne dispose d’un bon niveau de formation, grâce au système éducatif français et maîtrise la langue française, dans un environnement régional majoritairement anglophone. Elle est accueillante à l’égard des étrangers et accorde une importance significative aux notions de partage et d’échange. Avec près de 40% de moins de 20 ans (recensement de 2013), la population de Wallis et Futuna est jeune et talentueuse. L’absence de délinquance souligne la gentillesse et la stabilité de la population du Territoire.

La fixation des impôts, leur assiette et leur taux relèvent de la seule compétence de l'Assemblée Territoriale conformément aux dispositions conjuguées de l'article 74 de la Constitution, de la loi statutaire n° 61-814 du 29 juillet 1961 et du décret n° 57-811 du 22 juillet 1957.

Dans ce cadre, le Territoire de Wallis et Futuna bénéficie d’un régime fiscal particulier dont la caractéristique principale est l’absence d’impôt sur le revenu, d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le revenu des valeurs mobilières, d’impôt sur la fortune et de TVA.

Le régime fiscal est donc essentiellement basé sur une fiscalité indirecte. Par ailleurs, les Wallisiens et les Futuniens ne sont assujettis ni à la Contribution Sociale Généralisée (CSG), ni à la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS).

Du fait de cette spécificité, plusieurs sociétés extérieures et armateurs ont fait le choix de s'immatriculer à Wallis et Futuna.

La monnaie utilisée à Wallis et Futuna est le Franc Pacifique (XPF ou F CFP), tout comme en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Il s’agit de la seconde monnaie officielle utilisée au sein de la République française.

Le Franc Pacifique a un taux de conversion fixe avec l’Euro, ce qui permet d’accéder sans risque de change aux marchés de la zone Euro. Il est émis sous le contrôle de l’Institut d’Emission d’Outre-Mer (IEOM).

1000 Francs Pacifique équivalent à 8.38 Euros ; ou 1 Euro est égal à environ 119.33 Francs Pacifique.

Le Territoire, du fait de son rattachement à la France, jouit d’une bonne stabilité politique ce qui confère un climat favorable aux affaires, et bénéficie de services publics français.

Le câble Tui Samoa confère en outre au territoire l’accès au très haut débit, permettant l’accueil d’entreprises tertiaires délocalisées.

Les principaux services publics (énergie et eau potable) sont assurés par une Société d’Economie Mixte sous forme de concession. La mise en application progressive de la péréquation tarifaire pour l’électricité permettra d’ici 2020 de diviser par 5 les coûts de l’eau et l’électricité, rejoignant ceux de la métropole.

Par ailleurs, à Wallis et Futuna, l’Education et la Santé sont entièrement gratuites, pour tous.

La position géographique des îles de Wallis et Futuna confère au Territoire un avantage d’une journée d’avance par rapport à l’Europe (11 heures de décalage horaire avec Paris).

La proximité de Fidji, de la Nouvelle-Calédonie, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande place Wallis et Futuna au cœur d’un vaste marché touristique, à l’intérieur duquel transitent annuellement plusieurs centaines de milliers de voyageurs. L’aéroport international de Wallis-Hihifo dispose des infrastructures pour accueillir des flux de passagers réguliers.

Les institutions locales ont placé le tourisme comme l’une des priorités stratégiques du développement du Territoire pour prochaines années. L’économie du tourisme va ainsi certainement connaitre une forte progression et cette dynamique fera, sans nul doute, bénéficier les autres secteurs de retombées économiques.

Les sources d’énergies renouvelables (solaire, photovoltaïque, éolien, hydraulique) constituent elles-aussi un fort potentiel existant et encore insuffisamment exploité.

Le Territoire de Wallis et Futuna a instauré un dispositif d’aide à la création ou au développement des entreprises locales : le Code Territorial des Investissements (CTI). Le CTI permet une aide pouvant atteindre 40% de l’investissement, dans une limite de 4 millions CFP.

Il permet également le remboursement des charges patronales durant 2 ans ; un abattement de 50% sur les taxes d’importation des matériels destinés au projet, ainsi qu’une aide de trésorerie consistant en la prise en charge de 30% des intérêts du prêt contracté pour le projet.

En savoir plus sur le site internet de la CCIMA

Une aide au fret pouvant aller jusqu’à 50% est accordée aux entreprises de Wallis et Futuna pour compenser les surcoûts liés à l’acheminement par voie maritime ou aérienne de matières premières et des produits intermédiaires originaires de l’Union européenne en vue de les transformer.

L’acheminement entre l'île de Wallis et l'île de Futuna de ces intrants productifs et produits intermédiaires est également compensé, ainsi que celui des marchandises produites dans ces îles à destination de la France métropolitaine.

La loi du 21 juillet 2003 de programme pour l'Outre-mer ou loi Girardin vise à accompagner le développement économique des DOM-TOM. Son application à Wallis et Futuna a été étendue jusqu’en 2025.

Avec ce dispositif, les contribuables résidents fiscaux de métropole participent au financement des matériels destinés à l'industrie ou à l'artisanat ultramarins, à l’acquisition ou la construction de logements.

Ils bénéficient en contrepartie d'une réduction d'impôt sur le revenu.

La défiscalisation permet de financer jusqu’à 35.87% de l’investissement.

Le système de retraite local est particulier à Wallis et Futuna. Contrairement aux autres régimes de retraite, les salariés locaux ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux applicables en France et dans les autres collectivités et pays d’Outre-Mer.

L’archipel de Wallis et Futuna dispose d’un patrimoine culturel et naturel important : lagon préservé, plages et ilots paradisiaques, culture traditionnelle et religieuse…. Son climat est tropical et caractérisé par une température agréable variant entre 25° et 30° tout au long de l’année.

La biodiversité de sa faune et sa flore est importante, exotique et diversifiée. La population locale est accueillante et chaleureuse et le Territoire enregistre un taux de délinquance quasi nul.

L’économie du Territoire

Les 20-59 ans constituent 48.2% de la population, soit environ 5500 personnes dont 4000 constituent la population active occupée. Le niveau d’emploi est stable : la caisse de prestations sociales de Wallis et Futuna enregistre 2065 salariés déclarés, dont 60.6% travaillent dans le secteur public, auxquels il faut ajouter 381 fonctionnaires qui cotisent auprès de caisses de métropole. L’économie de Wallis et Futuna est ainsi essentiellement administrée.

Produits artisanaux au marché de Wallis

Le PIB était estimé à 150 millions d’euros en 2005, soit 10 100 €/an/habitant.

Le montant du SMIG (salaire minimum) mensuel est de 90 000 F CFP (750 euros).

Wallis et Futuna bénéficient d’un régime fiscal spécifique qui se caractérise par l’absence d’impôt sur le revenu, d’impôt sur les bénéfices des sociétés et d’impôt sur le revenu des valeurs mobilières. Les recettes du territoire sont principalement liées à une fiscalité indirecte (taxes douanières), et rapportent 2.5 milliards de F CFP par an (environ 208 millions €).

L’exercice d’une activité professionnelle est liée à l’acquittement d’une patente dont le montant dépend du secteur d’activité.

Le secteur primaire (agriculture, élevage, forêt, pêche) regroupe 19% des entreprises ; l’artisanat de production 12% ; la production d’eau et électricité 0.5% ; la construction 11%, le commerce 31%, les autres services marchands 28%.

Territoire d'agriculture : une plantation de légumes

Il y a environ 650 patentés sur le territoire, dont 2/3 à Wallis et 1/3 à Futuna.

L’ensemble des données économiques du territoire est présenté chaque année dans le rapport de l’Institut d’Emission d’Outre-Mer (IEOM).

Les Secteurs porteurs

Les secteurs prioritaires pour Wallis et Futuna jusqu’en 2030 ont été définis par l’Assemblée territoriale qui les soutient fortement.

Il s’agit de :

  • Développer le secteur primaire
  • Favoriser le développement des entreprises locales
  • Accueillir de nouveaux investisseurs grâce notamment à l’environnement numérique du territoire
  • Développer le tourisme
  • Promouvoir la politique de la mer
  • Préserver la biodiversité du territoire et réduire sa dépendance énergétique.

Sortie sur un magnifique ilot

 

La CCIMA

Equipe de la CCIMA

La Chambre de commerce, de l’industrie, des métiers et de l’agriculture de Wallis et Futuna (CCIMA) constitue, auprès des pouvoirs publics, l’organe représentatif des différents secteurs d’activité sur le Territoire.

Elle a pour attribution la défense des intérêts généraux des professionnels patentés, l’aide aux chefs d’entreprise, le conseil et la formation. Elle regroupe les fonctions attribuées dans les autres départements français aux trois chambres (CCI, CMA, Chambre d’Agriculture).

La CCIMA est consultée par les pouvoirs publics sur les activités des trois secteurs.

Vous avez un projet économique à Wallis et Futuna ? Une question concernant nos entreprises ? Besoin d’un soutien pour la création d’une activité ? 
La CCIMA est là pour vous accompagner, dans nos bureaux de Wallis, de Futuna, et par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Créer une entreprise

Produits locaux

La création d’une entreprise à Wallis ou à Futuna nécessite la publication d’une annonce au journal officiel ; l’inscription au registre du commerce et des sociétés, qui délivre le Kbis ; l’inscription au bureau des patentes ; et l’acquittement des droits auprès du Trésor Public.

La CCIMA a pour rôle d’accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprises : elle met en place un centre de formalités des entreprises afin de simplifier et centraliser ces démarches.

Charges patronales et salariales

Les charges patronales et salariales sont acquittées auprès de la caisse des prestations sociales (CPSWF).

En 2019, la part patronale consacrée à la retraite s’élève à 13.40%, la part salariale à 6.70% ; la part patronale consacrée aux prestations familiales à 6%.

En 2020, les cotisations patronales se stabiliseront à 20% (14% pour les retraites, 6% pour les prestations familiales), les cotisations salariales à 6% (pour les retraites).